Mathieu s'intéresse au dessin depuis son enfance, une passion née lors de sa première visite au salon du livre à l'âge de 7 ou 8 ans. Un auteur lui avait dédicacé sa BD et lui avait demandé ce qu'il aimait faire. À l'époque, Mathieu jouait de la batterie (ou du moins, il essayait). En quelques coups de crayon, l'auteur dessina son personnage derrière une batterie. Ce moment marqua Mathieu, comme s'il avait assisté à un véritable superpouvoir. C'est à ce moment-là qu'il décida : « Je veux faire ça quand je serai grand ».
En parallèle, Mathieu découvrit le manga et l'animation japonaise grâce au Club Dorothée, une autre révélation pour lui. Pour acquérir ce « superpouvoir » de raconter des histoires et de dessiner ses propres personnages, il essaya d'abord le gymnase en section artistique. Cependant, il n'y trouva pas ce qu'il recherchait et quitta cette voie après deux ans. En 2001, il entama des études à l'EPAC à Saxon, où il se spécialisa en bande dessinée et obtint son diplôme en 2006, après cinq années d'études.
Depuis lors, Mathieu n'a cessé d'expérimenter et d'explorer de nouvelles façons de travailler. Ses inspirations vont de la BD belge et du manga de son enfance à l'animation, au street art, au design graphique et au livre illustré pour enfants. Depuis 15 ans, il travaille comme indépendant, au service de particuliers, d'entreprises et de la presse, tout en menant divers projets personnels qu'il expose régulièrement, en solo ou en collectif.
Pendant ses études, Mathieu s'est aussi intéressé à la micro-édition, en créant avec un ami le fanzine Parazyth. Ce projet a duré cinq ans, et l'a amené à participer à plusieurs festivals de bande dessinée en Suisse et en France. Aujourd'hui, il a la chance de transmettre son savoir aux plus jeunes, en leur offrant les outils pour donner vie à leurs idées et éveiller leur créativité. Tout comme cet auteur de bande dessinée qui l'avait inspiré autrefois, Mathieu espère allumer cette étincelle chez d'autres.
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